A ce moment , un troisième appel de Jacquouilles résonna tout proche. De l’autre côté dans la prairie, des ombres mouvantes progressaient guidés par les fauves.
Alors soudain, Buba les dépassa, bondissant dans le Thar de pierre en pierre.
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Pendant ce temps, les enfants qui avaient lancé leur dernier signal au bord du désespoir, entendirent les molosses se rapprocher dans la prairie devançant les cavaliers qui progressaient plus difficilement dans les marécages. Le flux de la marée qui avait gonflé la partie basse du fleuve avait fait déborder la rivière. D’un instant à l’autre, les fugitifs s’attendaient à voir dévaler les chiens depuis la rive gauche du Thar, guidés par leur dernier appel. Bientôt ils entendirent une masse bondissante qui remontait la rivière à leur basque. Ils hâtèrent comme ils purent leur progression. Soudain une forme claire déboucha du taillis de branches qu’il venait de passer, la gueule écumante. Dans l’osbcurité Jacquouilles la reconnut aussitôt. Il eut de la peine à retenir son cri : c’était Buba !
A peine eut-
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Cette voix tant espérée, c’était celle de Galfand… Les autres chiens parvenus de l’autre côté un instant retenus par les grondements de Buba s’apprêtaient à bondir. Lorsqu’une pluie de pierre s’abattirent dans leur direction. C’était Cétautomatik qui ramassant de gros cailloux dans la rivière se mettaient à les bombarder copieusement. Ce retard dans leur assaut permis aux enfants à se hisser sur l’autre rive. Mais déjà les cavaliers ennemis dégainant leurs épées survenaient sur l’autre bord et se jetaient à l’eau à l’attaque du groupe : l’épée de Galfand et les projectiles de Cétautomatik en dépit de leur rage ne les retiendraient pas longtemps…
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Nous tâcherons de couvrir votre fuite. Remontez la crête au-
Pendant ce temps Cétautimatok s’était emparé de l’épée d’un des soudards de Crotoy et s’efforçait de repousser tout ceux qui parvenaient à remonter sur la berge sur la rive droite. Mais d’autres hommes accouraient. Il allait falloir bien vite se fondre dans l’obscurité. En remontant sur leurs chevaux, les enfants entendirent encore dans les fourrés les coups sur les corps et sur les bois, tous les halètements du combat, les cris étouffés des blessés qui retombaient dans la rivière Au dernier moment, Galfand et Cétaitimatok détalèrent alors qu’ils allaient succomber sous le nombre. Mais à peine étaient-
Galfand et le forgeron réussirent assez vite à rejoindre les enfants. Anxieux, ils les attendaient sous le grand calvaire situé dans une combe de la forêt au Sud du grand If de St Ursin :
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C’était Per dans toute sa candeur qui prenait la parole ….
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